Dans la peau de Mano

  • L'ARTCHIPEL Scène Nationale de la Guadeloupe Bd Félix Eboué, Basse Terre
  • Le 16 mars 2019
  • 20h
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Manuela Pioche, artiste au timbre incomparable chantait l’amour et célébrait la Guadeloupe et ses trésors… Pourtant la chanteuse de biguine, l’une des premières de Guadeloupe, n’aura pas eu une vie facile. A une époque où la « musique n’était pas
un métier », sa passion lui donnait une réputation de femme de « mauvaise vie ».
Femme de caractère et de talent, Manuela, qui s’est pourtant produite au sein de divers orchestres avec Al Lirvat, Robert Mavounzy, Casimir Létang, Leona Gabriel, Alain Jean- Marie et tant d’autres, était bien seule lorsqu’elle mourut prématurément en 1970.
C’est à l’artiste oubliée ou méconnue que Florence Naprix, auteure, compositrice etinterprète souhaite rendre hommage avec ce spectacle original.
Plus qu’un concert, Dans la Peau de Mano sera l’occasion d’un « dialogue entre une époque passée et les temps présents » d’une « rencontre des univers, des musiques, des arts, des êtres, des passions… ».
Son complice, Stéphane Castry, bassiste et compositeur signe la direction artistiquedu projet. D’autres artistes guadeloupéens tels que Jalil Leclaire et Anaïs Verspan lesaccompagnent dans cette belle aventure !

Venez découvrir Florence Naprix dans la peau de Mano à L’Artchipel, scène de talents…

Manuéla Pioche, vous connaissez ? Elle a chanté Une nuit à Port-Louis, Fleur de mai… Non ? Dans les années 1960, c'était quasiment la seule femme à se produire sur scène en Guadeloupe avec les orchestres - exclusivement masculins - de l'époque. Ça ne vous dit toujours rien ?
Voilà pourquoi je vous propose de vous plonger Dans la peau de Mano et de découvrir, avec moi et à travers elle, un important pan du patrimoine musical, culturel, historique et bien plus encore, de la Guadeloupe d'antan. Que dis-je ? De la Guadeloupe d'aujourd'hui !
Ses révoltes de femme, je les retrouve dans mes textes. Sa passion pour mon île chérie, je la chante à mon tour. Et ses amours déçues… Ah ! J'en sais quelque chose !
Et puis, il y a cette part sombre chez l'artiste, qui fait que, quand Manuéla Pioche meurt à l'âge de 37 ans, le public, qui l'avait pourtant portée aux nues, est aux abonnés absents…

 Dans la peau de Mano n'est pas un concert de reprises. C'est la promesse de se perdre, dans le temps et l'espace, guidés de surprise en surprise par Stéphane Castry à la direction musicale et Alain Verspan à la scénographie. Et moi, Florence Naprix, je serai ravie de vous accompagner sur les routes sinueuses qui, si elles l'ont souvent jetée à terre, ont fait de Manuéla Pioche une artiste digne des plus grandes et qui mériterait que nous redorions son blason, croyez-moi.

Distribution :
Rodolphe Liskowitch et Julien Grattard aux violoncelles,
Yoann Danier à la batterie
Stéphane Castry à la basse et direction musicale.
Le scénographe est Alain Verspan