Journée nationale des DYS

Le Dimanche 10 octobre 2010 aura lieu la 4ème journée nationale des DYS. A cette occasion plusieurs associations (AlloDYs Antilles Guyane, Réseau Grandir, syndicat des orthophonistes, associations des psychomotriciens de Guadeloupe, association des ergothérapeutes, associations des psychologues) ainsi que la Ville de Petit Bourg, le Rectorat, le Conseil Général et la MDPH se mobilisent pour proposer une matinée d’information et de sensibilisation sur les DYS ouverte à tous et gratuite à la salle Laura FLESSEL à Petit Bourg. Les professionnels proposeront des conférences et des stands.
Programme :
9H : allocutions d’ouverture par le Maire de Petit Bourg et Mme Eva Claire, présidente de l’association Allodys Antilles Guyane
9H30 : première conférence : Les DYS, c’est quoi ? Dr Josiane CLEPIER, Réseau Grandir
10H30 : deuxième conférence : Comprendre les difficultés des enfants DYS à l’école ; Mme GALBAS, présidente du Syndicat des Orthophonistes de Guadeloupe
11H30 : troisième conférence : Les aides et les adaptations ; M. Etienne, Rectorat et M. AGAPE, MDPH
Durée des conférences : 20 à 30 minutes maximum.
Entre les conférences, le public est invité à visiter les stands des professionnels qui présenteront leur métier, leur prise en charge des DYS, les outils et échangeront avec les parents.
STANDS :
1. Association AlloDys Antilles Guyane
2. Association des psychomotriciens de Guadeloupe
3. Syndicat des orthophonistes de Guadeloupe
4. Association des Psychologues de Guadeloupe
5. Association des ergothérapeutes de Guadeloupe
6. Les orthoptistes de Guadeloupe
7. Le CRDP

I. Qu’est ce que les DYS
On regroupe sous “troubles Dys” les troubles cognitifs spécifiques et les troubles des apprentissages qu’ils induisent.
Les troubles cognitifs spécifiques apparaissent au cours du développement de l’enfant, avant ou lors des premiers apprentissages, et persistent à l’âge adulte.
Ils ont des répercussions sur la vie scolaire, professionnelle et sociale, et peuvent provoquer un déséquilibre psycho-affectif. Leur repérage, leur dépistage et leur diagnostic sont déterminants.
Certains de ces troubles affectent les apprentissages précoces : langage, geste… D’autres affectent plus spécifiquement les apprentissages scolaires comme le langage écrit, le calcul. Ils sont le plus souvent appelés troubles spécifiques des apprentissages.
Ces troubles sont innés, mais certains enfants victimes d’un traumatisme crânien ou opérés et soignés pour une tumeur cérébrale peuvent également présenter des troubles cognitifs spécifiques gênant la poursuite de leurs apprentissages.
On regroupe ces troubles en 6 catégories :
• Les troubles spécifiques de l’acquisition du langage écrit, communément appelés dyslexie
et dysorthographie.
• Les troubles spécifiques du développement du langage oral, communément appelés dysphasie.
• Les troubles spécifiques du développement moteur et/ou des fonctions visuo-spatiales,
communément appelé dyspraxie.
• Les troubles spécifiques du développement des processus attentionnels et/ou des fonctions exécutives,
communément appelés troubles d’attention avec ou sans hyperactivité.
• Les troubles spécifiques du développement des processus mnésiques.
• Les troubles spécifiques des activités numériques, communément appelés dyscalculie.

II. Combien sont les DYS?
Les chiffres varient selon les études, selon les pays et selon les époques. Selon la nature des troubles que l’on inclut dans l’étude, selon le degré de sévérité pris en compte, les chiffres varient de 1 à 10%.
En France on parle de 6 à 8% de troubles dys. On peut dire que 4 à 5 % des élèves d’une classe d’âge sont dyslexiques, 3% sont dyspraxiques, et 2% sont dysphasiques.Il n’existe aucune étude pour la Guadeloupe.
III. Objectif du 10/10/2010 : informer et sensibiliser sur les DYS
Nous voulons sensibiliser le public sr cette problématique et faire reconnaître la nécessité d'une prise en charge sérieuse et efficace de ce handicap (ex : adaptation pédagogique...).
Aux Antilles Guyane, les personnes touchées par les troubles spécifiques des apprentissages sont difficilement identifiées, mal connues et reconnues.
Aujourd’hui, il faut parler des enfants et des adultes « Dys » à l’école, en entreprises, ou dans les familles. Chez nous, tout est à faire en matière de repérage, les solutions tardent à être mises en place pour aider les personnes concernées. Or il faut savoir que plus tôt ils sont détectés, plus tôt sont mises en place les aides appropriées, thérapeutiques, pédagogiques et techniques pour aider les personnes atteintes à mieux s’insérer dans la vie. Mais il n’est jamais trop tard pour les repérer, les faire identifier et adopter les mesures d’accompagnement nécessaires.

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