Alcool Assistance Guadeloupe

le LUNDI 25 JUIN 2007

Alcool Assistance Guadeloupe:Association affiliée à Alcool Assistance France d’utilité publique depuis 1966, implantée en Europe dès 1910 sous le nom de Croix d’or car des religieux sont à l’origine de sa création.. Cette association se veut indépendante de toute organisation politique ou confessionnelle Elle fait de l’aide et de l’accompagnement des personnes en difficulté avec l’alcool et de leur entourage (écoute individuelle, groupes de paroles mixtes ou non) ainsi que des actions de prévention, d’information auprès du grand public, des femmes et des jeunes.

Pourquoi mettre en place en Guadeloupe Alcool Assistance ?
Notre département dans le domaine associatif s’occupant de l’alcoolisme est un terrain vierge. Seuls les Alcooliques Anonymes présents dans notre département depuis plusieurs années, tiennent des réunions de groupes hebdomadaires.
Alcool Assistance Guadeloupe peut bénéficier de la logistique, d’informations et de stages permettant aux bénévoles d’avoir des connaissances dans le domaine de l’alcoologie, l’addictologie, des pratiques pour l’aide et l’:accompagnement, l’animation de groupes, la prévention. Ainsi, chacun peut également évoluer positivement dans ses savoirs, ses savoir-faire sans oublier, ses savoir-être.

Acquérir des connaissances et des pratiques
En effet, si le parcours d’une personne alcoolique peut l’aider à comprendre ceux et celles qui souffrent dans leur relation avec le produit alcool, il lui faut aussi acquérir des connaissances et des pratiques pour être plus à même de comprendre, d’écouter avec compassion sans juger tout en laissant la personne libre de ses choix. Pour ceux qui n’ont pas été concernés directement comme le malade alcoolique, de près (entourage proche) ou de loin (toute personne de l’entourage) par l’alcoolisme, il est primordial d’être sensible à cette maladie sachant que le masque de l’alcool cache un mal-être certain. Savoir que l’alcoolisme une maladie complexe parfois difficile à cerner mais qui se soigne.

La mise en place de la dépendance
Il est certain que tous ceux qui consomment de l’alcool ne vont pas devenir systématiquement dépendants. Philippe Batel psychiatre et alcoologue estime que 7 à 10% des utilisateurs encourent ce risque .Qu’est-ce qui fait qu’un jour dans la vie d’un individu, l’alcool dit de la convivialité, entraînera une dépendance ? Parfois, cela peut être à la suite d’une consommation régulière longue. Le plus souvent, dans le contexte d’un problème personnel, l’alcool est utilisé à d’autres fins ; il devient un palliatif (ou) et un substitut : somnifère, anxiolytique, déstressant, etc..
Pour essayer de mieux comprendre, il serait bon de remonter à la première rencontre avec l’alcool, à la place qu’il a occupé dans le contexte familial, puis dans l’ environnement. Sans omettre l’histoire, la personnalité de la personne et sa capacité enzymatique.. Différents facteurs vont donc favoriser la prise d’alcool puis peu à peu la mise en place de la dépendance
N’oublions pas que si l’alcool fait partie de notre vie : de la naissance jusqu’à la mort donc des bons comme des moins bons moments , c’est un psychotrope. Il agit sur le système nerveux le perturbe, en modifie le fonctionnement. Ce produit est également un toxique pouvant provoquer des maladies telles que des cancers, cirrhoses, psychoses etc. C’est une drogue au même titre que le hash, la cocaïne et l’héroïne..
Qui dit drogue dit dépendance possible...

Qu’est-ce qu’être dépendant ?
Plusieurs critères peuvent être retenus. Le principal : ne pas pouvoir se passer de boire. Ce n’est pas toujours la quantité qui prime mais ce besoin qui pousse à consommer et qui s’effectue en dehors de toute emprise de la volonté. Comme tout toxicomane qui a besoin de sa dose à n’importe quel prix.. Mais quand on parle alcool, nombreux sont ceux qui veulent faire fi de cette vérité. Pourquoi ? La société lui a attribué un tel statut qu’il est difficile de l’en sortir....
Pourtant, combien il peut être facile de passer d’une consommation de plaisir à celle du déplaisir engendrant mal-être, culpabilité, mauvaise estime de soi. Car, si l’alcool peut aider momentanément à anesthésier, oublier, effacer certaines difficultés de la vie, il ne peut les résoudre.. Et l’on se réveillera avec une valise toujours présente et combien lourde à porter. Un jour, arrivera le point de non retour où la volonté est insuffisante pour arrêter.. D’ailleurs si la volonté était le seul moyen d’arrêter de boire, croyez-vous qu’il y aurait autant de personnes malades de l’alcool ?

Arrêter de boire pour une vie meilleure
Que faut-il donc pour arrêter ? Une prise de conscience faisant apparaître un problème avec l’alcool suivie d’un désir de faire quelque chose pour être mieux ou moins mal..Chacun se tournera vers la voie qui semble lui convenir. Il n’y a pas de mode d’emploi, de recettes miracles. A mon avis, je pense que l’on ne peut pas négocier avec l’alcool. Avec lui, en général, c’est tout ou rien. Certains disent arriver à gérer leur consommation sans que cela leur pose apparemment trop de problèmes. D’autres non.
Ce n’est pas la quantité de produit absorbé qui importe mais le besoin irraisonné, compulsif de consommer... Pour moi, c’est l’image d’un drogué qui n’ a pas eu sa dose.
Tous ceux qui ont connu l’alcoolisme savent combien il est facile de franchir la frontière de la dépendance malgré soi et si difficile de s’en sortir pour arriver à mener une vie hors alcool. sans frustration.. Une vie meilleure..

La place des associations
Bien sûr le chemin sera dur semé d’embûches. Il faudra de l’aide . Des professionnels sont là (CCAA centre de cure ambulatoire en alcoologie ; le réseau addictions Guadeloupe, l’hôpital Beauperthuy etc.). Les associations telles qu’Alcool Assistance peuvent aussi y avoir leur place. Il n’est pas question de se substituer aux médecins psychologues etc mais d’être des relais, par exemple, dans les moments où les professionnels ne sont pas disponibles. Les anciens buveurs pourront œuvrer s’appuyant sur leur parcours et être au mieux pour comprendre ceux qui viendront vers eux.. Ceux qui ne le sont pas également. Toujours accueillir avec compassion et empathie
Travail dans l’humilité la simplicité. Sans jugement. Simplement savoir écouter et éventuellement orienter vers une structure qui saura faire une prise en charge..
Il n’est pas question de faire le procès de l’alcool, de moraliser mais informer, écouter accompagner.
L’alcool oui à petites doses pourquoi pas. Trop, souvent, en dehors du contexte convivial peut devenir un feu rouge qui doit avertir. Interpeller.
Que chacun essaie d’être clair vis-à-vis de lui-même et de sa relation avec l’alcool est, je pense, l’un des éléments clés de la problématique alcool.. Si l’on est clair, on peut en parler sans gêne.. L’alcoolisme, alcoolisation, alcoolémie ne seront plus alors, des mots dérangeants dans notre société où les fêtes : familiales, amicales et autres ont une grande importance.

La place au sein de notre association
Chaque bénévole doit s’engager en connaissance de cause. Il ou elle doit savoir ce qu’il (elle) veut, peut : apporter, donner, faire. Je pense que chaque personne a sa place. Il est indispensable d’avoir de la bonne volonté et un peu de temps. Il n’est pas nécessaire d’être sur le terrain si l’on ne se sent pas prêt ou pour toute autre raison. A ceux qui souhaitent nous rejoindre nous leur disons qu’une place leur sera faite. Une place parmi nous où nous souhaiterions qu’ils s’y sentent bien.

Monique Laspalles
Présidente Alcool Assistance Guadeloupe

Pour nous rencontrer, échanger, avoir des renseignements sur nos activités en cours, stages etc.
0690398 402 ; 0690327 959
[email protected]
Adhésion tous membres 15 euros (déductibles des impôts à 60%)
Site internet : http://alcoolassistance.e-monsite.com/accueil.html

Christelle

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bonjour,depuis quelque semaines j'étudie sur votre association et je n'est guerre trouvé beaucoup d'information.En faite je suis au LPO de pointe noire en classe de seconde et toute et toute ma classe et moi même nous devions étudié sur une association local de notre choix et quelque camarades et moi même nous avons choisi la votre.Donc j'aimerai entre en contact avec vous pour avoir un peu plus d'information.

princeyamba

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sur cocnews chercher princeyamba
un blog qui parle de la maladie alcoolique moi même je suis un malade alcoolique abstinant.

princeyamba

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N°3 L’alcool c’est une drogue.

_a) La publicité, l’alcool et les jeunes.

Les messages publicitaires nous inondent et dont la qualité esthétique est devenue par ailleurs indiscutable. L’alcool devient bon avec une phrase ajoutée en bas : à consommé avec modération, et il ne peut être que bon de boire telle bière, de consommer tel alcool comme le montre de superbe créatures éclatantes de santé de sensualité et de détermination, dans l’aventure exaltantes de leur vie ; le temps d’une affiche ou d’un spot publicitaire.

Certains jeunes adultes pensent souvent, et non sans raison, qu’ils sont exclus de la logique de notre société marchande. Le recours à l’alcool et à la drogue leur font réaliser le fantasme qui les anime alors : atteindre à ce plus dans l’immédiateté d’un agir qui leur permet non pas de se mettre hors jeu, hors nome, hors du circuit social, mais tout au contraire de réaliser, dans la défonce de l’ivresse, les modèles tentateurs qui défilent constamment devant leurs yeux. Pour ces jeunes, c’est adolescents la défonce la défonce est la seule façon de dénoncer les illusions qui font avancer notre société, en les réalisant dans le bref instant d’une ivresse ce moment allusionnel instantané.

b) La dépendance alcoolique.

L’alcool comme les autres drogues, répond à nos besoin émotionnels et nous apporte plaisir, relâchement et l’apaise pour certains. C’est pourquoi nous avons bien souvent recourt à luis. Mais nous ne sommes égaux face à lui et la différence se fait dans la capacité que chacun a à maîtriser et à gérer ses émotions et sa recherche du plaisir permanent. Ainsi deux individus qui auront la même consommation d’alcool sur une même période n’auront pas la même réaction face à l’alcool. Celui-ci pourra boire sans problème un verre régulièrement toute sa vie tandis que celui-là deviendra dépendant à l’alcool et malade alcoolique. On parle de terrain fragile, non pas d’une constitution physique fragile, mais d’un terrain psychologique qui est différent selon chaque individu et qui peut être aggravé par des facteurs déclenchant que toute personne peut rencontrer dans sa vie (Stress, perte d’emploi, séparation, difficultés existentielles ou relationnelles..) ou simplement par l’habitude d’une consommation trop fréquente d’alcool.

Le phénomène de dépendance est avant tout un phénomène psychique. On peut devenir dépendant très rapidement ou progressivement sur plusieurs années. Toutes les complications de la maladie alcoolique viennent après et son réversibles pour la plus part d’entre elles quand le malade se soigne et cesse de boire. Seule, reste cette dépendance, tapie au fond du cerveau, silencieuse si l’organisme n’est plus approvisionné en alcool, qui ne demande qu’à se réveiller dès que la consommation reprend. C’est pourquoi on conseille à un malade alcoolique qui a cessé de boire de ne pas reconsommer de l’alcool, même après plusieurs années d’abstinence afin de ne pas mettre ce mécanisme de nouveaux en marche.


princeyamba

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La dépendance Alcoolique.

Nous ne sommes pas tous égaux devant l'alcool ainsi deux individus qui auront la mêm consommation d'alcool n'auront pas la même réaction face à l'alcool, un pourra boire sans problême un petit verre régulièrement toute sa vie tandis que l'autre deviendra dépendant à l'alcool et malade alcoolique. Nous sommes sourvent à la recherche de plaisir, de satisfaction de mieux être.

L'alcool comme les autres drogues répond à nos besoin émotionnels et nous apporte plaisir, relâchement. Le phénomène de la dépendance, quel que soit le toxique: alcool, tabac, cocaïne, crack ou autre est avant touun phenomène psychique.

l'acoolisme est une maladie, le malade n'a plus la possibilité de controler sa consommation même s'il a conscience de se détruire, lui et son entourage.

Ne le juger pas, ne lui faites pas la morale cela ne sert qu'à renforcer son sentiment de culpabilité et à creuser le fossé qui vous sépare.

Ne chercher pas à contrôler sa consommation (en cachant ou en faisant des marques sur la bouteilles…

Mais choisissez un momment où la personne n'a pas bu pour tenter d'instaurer un dialogue:

_ ayez un discours franc et s'incère

_nommez l'alcool ne l'aidez à croire que la situation est due à une autre cause (dépression, fatalité, malchance, sort jeté…)

_Cherchez à établir avec lui une relation de confiance.

Le but est de l'aider à prendre conscience de son état et de sa situation de susciter cher lui une prise de décision, un désir de changer les choses de se faire aider et d'entreprendre des soins vers un centre de soins, le centre d'alcoologie où un médecin. Philippe SIMEON

[email protected]

CATIN JEAN

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Bonjour,
je suis en France et président d'un département ( loire ) situé dans le centre du pays. Vos articles sont bien construit et doivent permettre à des personnes souffrantes ou aux proches d'être accroché
Bon courage et sincères amitiés de la France.

[email protected]

Gouville Chris

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Peux t on me dire si en Guadeloupe il existe une unité hospitalière qui soigne ces pathologies addictives alcoolique ... (surtout avec ce nouveau produit : le baclofene);
Je suis Martiniquais, pas mal gêné par l'alcool ; il n'y a qu'une seule unité hospitalière ... Plutôt trop dégradée !!!
Merci de votre réponse !

ALLARD Etienne

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bonjour,



un homme qui boit de l'alcool tous les jours après son travail et qui se soul les week end et qui devient agressif ,cela devient lassant que peut-on faire qui refuse de penser qu'il a un problème avec l'alcool que dois faire? merci pour votre réponse

Mounien

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Bonjour



Cherche de l aide pour un homme qui boit tous les jours et qui veut pas admettre qu' il a un problème avec l alcool donc refusetout aide Que dois je faire pour l aider a s en sortir?

vero

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en Guadeloupe , apparemment il n'y a plus pour les alcolos qui veulent sent sortir . ou dois je aller maintenant pour m'en sortir.