Marchés locaux : an pangal !

le SAMEDI 09 MAI 2009

Depuis la crise LKP,  des marchés de produits frais ont fleuri .En fait, certains ont surfé sur la vague de l'engouement  pour les marchés péyi. Malheureuseument, une organisation vitman présé, nou menm, nou menm ont conduit quelquefois à des accrocs. La mise en place en plein bourg de marchés sans  proposer  des parkings adaptés pour les  clients, des marchés nocturnes avec un éclairage défaillant... et  surtout une offre qui devient plus importante que la demande à tel point que certains agriculteurs ont renoncé à se déplacer. "J'ai mobilisé deux employés pour un chiffre d'affaire de moins de 300 euros ! . J'arrête ça !"  nous confiait un agriculteur. Par ailleurs,  depuis trois semaines , dans la profession ( maraîcher, agriculteur) on assiste à une réduction significative du chiffre d'affaire. (- de 50 %  pour certains) . C'est la preuve d'une situation économique et sociale qui se dégrade dans l'archipel. Les consommateurs se serrent la ceinture. Et les produits vivriers et maraïchers  encore épargnés par crise jusqu'ici en font les frais.
Le temps fera son oeuvre. Seuls les projets bien pensés, structurés et innovants résisteront. Il est importe rapidement de mettre en place un lyannaj entre les marchés pour que chacun puisse trouver son compte.

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