Mois du film documentaire à la fac

le VENDREDI 06 NOVEMBRE 2009

Programme Bibliothèque universitaire, Fouillole
Les projections ont lieu en salle Guy Lasserre sauf celle du 25 novembre (amphi St-Ruff)

· Jeudi 05 novembre, 18h
« Les Femmes de la Brukman » de Isaac Isitan. Canada. 2006, 90’
Décembre 2001, une crise économique profonde frappe l’Argentine. À Buenos Aires, les patrons de la Brukman abandonnent leur usine de vêtements pour hommes. Les employés, pour la plupart des mères de famille, se retrouvent sans travail. Dans un geste audacieux, elles prennent possession de l’usine et lui redonne vie à leur manière

· Jeudi 12 novembre, 18h
« Divine horsemen » de Maya Deren. 1997. Etats-Unis, 50’
Le projet initial de Maya Deren lorsqu'elle réalisa Divine Horsemen, était d'étudier les danses traditionnelles
vodou. Elle obtint bien plus qu'elle ne l'espérait et offrit au monde l'un des documents les plus exceptionnels
jamais réalisé sur cette pratique ancestrale. Issue du milieu des Surréalistes, Maya Deren adjoint au caractère
ethnographique du projet une poétique qui permet de mieux comprendre pourquoi et comment le vodou
séduit autant qu'il interroge.

· Mercredi 18 novembre, 17h
« Violeta Parra » de Luis R. Vera. Chili. 2003, 85’
Luis R. Vera a consacré une trilogie documentaire à 3 personnalités de l’identité culturelle du Chili : la folkloriste Violeta Parra, le poète Pablo Neruda et l’écrivain Gabriela Mistral. Premier et unique film complet sur la vie et l’œuvre de l’un des plus grands symboles de la culture populaire et mythique du Chili, Violeta Parra.

· Mercredi 25 novembre, 19h, amphi St-Ruff
Projection suivie d’un débat :

« Les enfants du coup d’Etat » de Rachèle Magloire. Haïti. 2001, 52’
1999, des femmes victimes de viols collectifs durant la période du coup d'état militaire de 1991 à 1994, décident de monter une pièce de théâtre pour exorciser les démons qui les habitent, et réclamer une justice qui tarde à être rendue. Elles font appel pour cela, à des professionnelles de l'écriture et de la mise en scène. Avec Michèle Lemoine qui doit écrire le texte principal, le film va révéler ces histoires en s'attachant particulièrement à celle d'Iphémie, Jean-Pierre et de ses enfants. Peu à peu, on assiste à la construction de la pièce de théâtre mais aussi aux démarches d'Iphémie pour obtenir justice.

Intervenants : Maryse Jean-Jacques (Educatrice), Arnold Antonin (Réalisateur)
· Jeudi 26 novembre, 17h
« Paulette Nardal ou la fierté d’être négresse » de Jil Servant. France. 2004, 52’
En Martinique, le fait de revendiquer ses racines noires africaines a eu jusqu'au milieu du 20e siècle un parfum de scandale. Issue d'une famille bourgeoise martiniquaise, Paulette Nardal a véritablement marqué une époque où l'on ne parlait pas encore de négritude.
Elle préfigure le mouvement féministe martiniquais alors que l'on a fêté en 2004 le 60e anniversaire du droit de vote des femmes. Ce film retrace le parcours de cette femme de lettres, première journaliste noire à Paris, qui, en participant à la création de la "Revue du Monde Noir", est à l'origine de la reconnaissance de la culture noire dans la France de l'entre-deux guerres, et du rapprochement entre les écrivains noirs anglophones comme Hugues et Mac Kay et francophones comme Maran, Césaire, et Senghor.

· Vendredi 27 novembre, 17h
« Mario Benjamin » d’Irène Lichtenstein. Suisse. 2008, 52’
En Haïti, son pays, Mario Benjamin est le chef de file de l'art contemporain. Invité à prendre part à des manifestations majeures comme les biennales de Venise, de Kwangju, de Sao Paulo, de Johannesburg ou encore à de nombreuses expositions aux Etats-Unis, il a acquis une renommée internationale…

· Lundi 30 novembre, 17h (off BU)
“Born into brothels” de Zana Briski, Ross Kauffman. 2004, 88’
Quartier chaud de Calcutta : un groupe d’enfants inoubliables, fils et filles de prostituées, à la fois souriants, réactifs et malicieusement drôles. La photographe new-yorkaise Zana Briski, leur apprend l’art de la photographie et leur donne des appareils photos, allumant ainsi les étincelles de génie artistique qui sommeillent en eux et les obligeant à regarder le monde qui les entoure d’un regard neuf.

Films à la demande : une sélection d’autres films sur le thème est proposée à la BU, en prêt.
Collection « F comme femme » de Steve et Stéphanie James
Courts-métrages documentaires d’Arnold Antonin sur les femmes haitiennes.
« Traces, empreintes de femmes » de Kathy Lena Ndiaye. 2005. 52’
« Le Rideau de sucre » de Camila Guzman Urzua. 2007, 80’
« Life and debt » de Stephanie Black. 2007, 82’
« En attendant les hommes” de Kathy Lena Ndiaye. 2007. 56’
« La femme porte l’Afrique » d’Idriss Diabaté. 2008, 54’
« Poussière de femmes » de Lucie Thierry. 2007, 51’
« Le Paradis de Sandra » de Marianne Roussy. 2008, 74’

Programme Bibliothèque universitaire, Saint-Claude
· Jeudi 12 novembre, 15h à 19h
Salle Edouard Coradin
« Gabriela Mistral, le mystère d’une cigale » de Luis R. Vera. Chili. 2006, 85’
Le documentaire rend hommage à la figure universelle du Prix Nobel de littérature Gabriela Mistral. Non seulement le film nous permet d’approfondir son œuvre littéraire mais il nous fait aussi de découvrir d’autres facettes de l‘auteure : celle du professeur, de la mère, de l’amante, de la philosophe ou de la défenseur des droits sociaux.

« Paulette Nardal ou la fierté d’être négresse » de Jil Servant. France. 2004, 52’
En Martinique, le fait de revendiquer ses racines noires africaines a eu jusqu'au milieu du 20e siècle un parfum de scandale. Issue d'une famille bourgeoise martiniquaise, Paulette Nardal a véritablement marqué une époque où l'on ne parlait pas encore de négritude. Elle préfigure le mouvement féministe martiniquais alors que l'on a fêté en 2004 le 60e anniversaire du droit de vote des femmes.