Noël kakadò en côte sous le vent

le DIMANCHE 25 NOVEMBRE 2007

Le traditionnel Noêl kakadò en côte sous le vent :
Le 30 novembre 2007 à Val de l'orge
Le 7 décembre à Cousinière ( Terrain Saget)
Le 14 décembre à Géry (an Léba)
Le 23 décembre à Marigot (Navarraine)

Qu’est ce que Noël Kakado ?
Il était une fois une commune appelée VIEUX-HABITANTS.
Cette cité était habitée par des hommes et des femmes, ceux-la même qui avaient remplacé les EYERI.
Ils croyaient en une force supérieure qu’ils dénommaient : DIEU ; celui là même qui a fait du 25 Décembre (date de la naissance de son fils) le jour de NOEL, un JOUR TOTAL DE PARTAGE. L’abondance était de règle, et ceux qui n’avaient pas les moyens, transformaient leur créativité en festin.
C’est ainsi que les petits habitants (KAKADO) des rivières et de Plessis allaient devenir des victimes de choix : LE NOEL KAKADO était né. On trouvait des KAKADO (petites écrevisses » dans toutes les maisons et à toutes les sauces.
Le « Rituel du bouquet » dans l’ambiance des cantiques de NOEL servait de point d’orgue aux fêtes conviviales qu’étaient « LES CRECHES KAKADO ». Au terme de ces crèches était organisé un grand « BELE KAKADO » le jour de Noël.

Les crèches Kakado
Les anciens rapportent qu’à partir du premier avent du mois de Décembre, chaque Week-end étaient organisées les « CRECHES KAKADO ».
A cette occasion les habitants réunis dans les familles ou dans des lieux prévus à cet effet, se rassemblaient pour chanter des cantiques jusqu’au petit jour.
Les « CRECHES KAKADO » sont présidées par un Roi et une Reine qui tiennent leurs pouvoirs d’un BOUQUET IMAGINAIRE reçu du couple organisateur d’une précédente édition.
Ce rituel du BOUQUET IMAGINAIRE se déploie en principe jusqu’au carnaval. Deux mets favoris sont servis :
Le chodo accompagné de gâteau au coco, le café au lait avec du pain massif, le Roi et la Reine d’un soir, règnent en maîtres sur la réalisation et le déroulement de la CRECHE KAKADO ».


Le Bèlè Kakado
Le grand BELE KAKADO clôture le cycle des CRECHES KAKADO.
Dans son contenu, on tue le cochon, on fabrique et on mange le boudin, l’igname, le pois rélé, la farine de coco et de manioc, le sucre à coco à tête rose, la soupe KAKADO, etc….
Il commence dans chaque foyer, dans chaque section, prend très vite la forme de « LATILYE » ou convois, qui convergent vers l’église où a lieu la messe de minuit.
A la fin de la cérémonie religieuse, les différents convois prennent la direction de l’espace où se déroule le BELE KAKADO où les personnes présentes peuvent boire, manger et s’amuser jusqu’au lendemain au rythme des chansons spontanément composées.
Les plus téméraires s’amusent jusqu’au jour de l’an.