Père Lucenay en Guadeloupe

 

 

 

 

Sa renommée dépasse les côtes de la Martinique son île natale. 9 000 abonnés à sa page Facebook (*) Ses messes enregistrées et diffusées sur internet font le buzz. Déjà 28 000  vues sur une captation d’une de ses messes postée sur Youtube.

"Qu’on arrête de me dire que le carnaval est inspiré du diable »  fustige le prélat  dans une de ces vidéos. Il encourage les chrétiens  à investir les lieux de divertissement, le carnaval  et certaines soirées «  qui ne sont pas  consacrées  au diable ». Il ne manque pas d’idées originales. Un  free-style  alliant dance all et spiritualité permet de découvrir les talents du prêtre chanteur. Il a par ailleurs soutenu activement le Light Event , une soirée organisée par la pastorale Diocésaine des jeunes et le comité Light Event. Un événement qui avait pour objectif, d'apprendre jeunes à s'amuser sainement. Il souhaite « rendre les différentes célébrations, la liturgie plus accessible et contribuer à  démystifier l’image du prête un homme comme les autres qui a été choisi de façon particulière par dieu » Le prêtre ne ménage pas ses efforts quitte à paraphraser Nabila  et son célèbre «   allo allo non mais  allo quoi» dans ses homélies. Père Olivier Lucenay garde les pieds sur terre  et surtout la terre froide. Pas question de devenir une super star en soutane ou une bête de foire.  Il a  d’ailleurs décliné la demande d’entretien de Nouvelles Semaine. « Au-delà du côté surprenant de mon ministère, je reste un prêtre comme les autres qui a besoin de silence et de concentration pour ma mission. »

 Ce curé hors du commun n’a pas  que des admirateurs. Certains fidèles sont désorientés  par ces discours peu « académiques ».  Mais  en Martinique comme  en Guadeloupe et ailleurs, l’Eglise catholique  romaine perd des fidèles. Une église au cœur de la cité , plus proche du quotidien de ses ouailles et de la jeunesse. C’est le défi qu’elle devra relever. Il y va de sa survie. En Europe des expériences se multiplient comme la création de bar à vins tenus par des religieux. Des bars à rhum aux Antilles seraient-ils un jour un tenu . C’est connu. Tous les chemins mènent au « rhum ! »

Originaire du Robert où j’ai passé toute ma vie, jusqu’à mon départ pour le séminaire. Né à Fort-de-France le 20 novembre 1982, il est le dernier d’une fratrie de 3 enfants..  L’éducation  qu’il a reçue lui a inculqué selon lui l’amour de la Martinique, de son histoire, et de son, peuple. Ayant toujours vécu en cité, les longues périodes de vacances à la campagne lui ont donné un goût prononcé pour la nature, les animaux et le silence.

En 2003, il a découvert  la communauté de l’Emmanuel dans laquelle il s’est engagé deux ans après, une opportunité d’approfondir sa vie spirituelle.

En septembre 2007,  il part en Belgique pour une année de fondation spirituelle à la Maison St Joseph au sein de ma communauté.. En septembre 2008 il a intégré le séminaire diocésain de Paris, où il a passé 6 ans de formation. Olivier Lucenay a été ordonné le 23 novembre 2014.

 

(*) : /www.facebook.com/FreedomXts