Rires pour une thérapie de couple
le MARDI 08 NOVEMBRE 2016
Paul Dewandre propose un one man show "Les hommes viennent de Mars, les femmes de Venus" au Palais des sports le 10 novembre à 20H30. Entretien.
Coconews : Quel est votre parcours ?
Après avoir une école de commerce et d'Ingénieur, j'ai créé une compagnie aérienne en Belgique. A 30 ans, je décide de changer de vie et de me lancer alors dans l'écriture d'ouvrages sur les effets des innovations technologiques sur la vie quoditienne. Dans le cadre de ce travail, j'ai assisté à une conférence sur le leadership aux Etats-Unis en 1996. L'intervention du psychothérapeute de John Gray auteur de l'ouvrage "Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus" m'a captivé. Jon Gray venait de finir son ouvrage qui deviendra un best-seller mondiali. Je lui ai proposé de faciliter la diffusion de ses idées en français. J'ai travaillé avec lui et j'ai mis en place des ateliers de communication sur ce thème. J'ai aussi fait des conférences dont d'ailleurs plusieurs en Guadeloupe.
J'ai eu l'idée de faire un one man show pour faire partager ce que je savais au plus grand nombre sous une forme ludique . Et pour tester, j'ai loué un café théâtre à Marseille pendant 4 mercredis soirs. Le succès a été immédiat et phénoménal. J'ai joué ce spectacle pendant 7 ans, 1400 fois, dont 10 jours à l'Olympia , trois mois au Casino de Paris et dans les zéniths de France. Deux millions de spectateurs ont vu cette pièce.
J'ai enfin compris qu'il y avait une logique féminine différente de celle des hommes.
J'ai enfin compris qu'il y avait une logique féminine différente de celle des hommes. Ma femme m'énervait quand elle restait des heures au téléphone avec sa mère pour lui dire que les haricots que nous avions mangé à midi étaient un peu froids !
Coconews : Les problématiques de couple sont-elles universelles, identiques quelque soit le pays ? N'y-a-t-il pas des spécificités selon les territoires?
Il y a évidemment des différences culturelles. L'idée n'est pas de donner une vision uniforme de la société mais de décoder des situations dans lesquelles chacun se retrouve. Au delà des particularités, il y a quand même une constance que l'ont retrouve. Par exemple, un homme n'aime pas trop parler de ses problèmes tandis qu'une femme se confie plus facilement. C'est vrai en Suisse, à l'ïle Maurice ou en Guadeloupe !
Il s'agit uniquement d'un spectacle comique ?
Non. Il faut que ce soit un spectacle. Mon souhait n'était pas de faire de la scène mais de partager ce que je sais. Je raconte des histoires pour que les gens se retrouvent dans leur histoire à eux. Je n'emmène pas le spectateur dans un univers créé sur scène. Je fais l'inverse. Je n'ai pas l'obsession de rentrer dans un personnage.
Un extrait du spectacle proposé le 10 novembre