Le bien triste entourage de Monsieur Byennémé

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One Man Show de Gérard Delver du 30 nov et sam 1 déc au Palais des sports Laura Flessel

Tout le monde se souvient du geste fatal que Marie-Helène commit à l’égard de Monsieur Byennémé. Celui-ci c’était laissé aller à poser la
main sur ses fesses, alors, piqué par ce geste, spontanément elle lui avait mis le doigt dans l’oeil, ce qui lui valu un séjour en hôpital.
Lorsque des semaines plus tard Byennémé revint chez lui les comptes n’étaient pas pour autant soldés. Un accueil houleux et difficile lui fut réservé dans sa famille. Sa seconde nuit fut de détresse.
Alors on le vit au petit matin du troisième jour quitter sa maison pour aller s’installer au fond de la cour dans de vieux vestiges de pierres qui depuis des lustres servaient à abriter les cochons.
Passé la surprise des premiers jours l’on s’accommoda vite de son malheur,
à commencer par son ami l’omnipotent monsieur le maire qu’il avait pourtant toujours fidèlement servi, mais aussi ses amis d’enfance. A vrai dire personne ne s’en ému vraiment.
Aucune disposition de prise pour extraire cet ami d’enfance des ténèbres du cachot. Sa détresse est acceptée comme une fatalité.
Et lorsque madame le maire décide de lui venir en aide c’est par le biais du Professeur Afal M’béné Loum, médium, guérisseur et voyant qu’elle le fait.
Les coeurs semblent désormais ne s’émouvoir que devant quelque plat de cassoulet ou de poulet à la chair pourrie malicieusement décoré.
Sans doute est-ce parce que tous sont remplis de fourberie, rampent et s’aplatissent au pied d’un maitre, d’une MINUSTA, d’une Métropole, devant les biens matériels.
Tous attendent que la solution vienne d’en haut et dans cette histoire c’est encore cela qui finira par arriver…