Tour cycliste de la Guadeloupe 2014 : huitième étape - 1er tronçon

comment comprendre que des Guadeloupéens demandent de baisser le niveau du tour cycliste? la Guadeloupe reste une terre de champions; le cyclisme serait-il une exception? Nous ne devons pas y renoncer. Nous devons exiger de nos politiques et de nos techniciens les moyens de la réussite. Le tour doit rester un tour international. Les difficultés sont réelles mais la population ne doit pas tolérer que le cycliste guadeloupéen découvre en même temps que les invités le caractère coriace de l'ascension des Sainte-Rose. Bravo pour nos jeunes cyclistes, ils ne déméritent pas. Pouvons nous leur reprocher à travers certains comportements au sein du peloton de nous renvoyer notre véritable image! Faisons notre autocritique..

Bonjour à tous,

je n'ai cessé d'entendre depuis 20 ans que nos coureurs doivent s'expatrier en Europe pour acquérir le niveau international et la compétence technique requis afin de rivaliser avec les meilleurs. Alors comment comprendre que d'avant 1991, nos coureurs ne sont jamais sortis de la Guadeloupe autant que maintenant et avaient de meilleurs résultats.Rappelez vous, on faisait la loi dans les différents tours de la Caraïbe, de Guyane et n'en parlons pas la salsa en Martinique. Aujourd'hui, nous sommes pratiquement à la limite du ridicule dans l'île soeur, j'avais fait un papier il y a 5 ans où je disais que si la politique sportive conduite par la plupart des présidents des clubs locaux ne change pas, nous irons à la catastrophe dans les 10 ans à venir, nous y sommes et pire, que la Martinique n'aura aucun complexe vis-à-vis de nous. Là aussi, nous le vérifions. Il ne s'agit pas de faire du catastrophisme car je reconnais que nous pouvons avoir de valeureux coureurs, mais nous devons changer notre façon d'opérer, notre comportement axé plus sur l'appât du gain avant l'effort, le sacrifice quotidien. Non , ils ne sont pas d'un niveau supérieur au nôtre même si le tour est classé 2.2, ils sont mieux organisés que nous dans les structures, dans leur hygiène de vie actuellement car rappelez vous quand les pros venaient courir en Décembre, je me souviens d'un Paulin Couchy , transcendant, du regretté Amos et bien d'autres les tenaient tête, on avait dans les différentes compétitions internationales au moins 30 coureurs qui pouvaient prétendre à la victoire finale. on les compte aujourd'hui sur les doigts d'une main. Nos coureurs, peut-être ne savaient pas s'exprimer aussi bien en français et la peur du micro gagnait certains mais ils avaient l'intelligence de course, un côté pragmatique, de logique innée en eux. Le paradoxe voudrait que je n'accable pas trop nos jeunes coureurs car la société dans laquelle nous vivons ne leur fait aucun cadeau, pourquoi leur en vouloir si la médiocrité existe dans tous corps de métier, un plombier, un enseignant, un chirurgien, un curé, un journaliste etc... ne fait plus rêver, oui, il y a des exceptions sur combien en réalité!!!!!!! Toutefois, avançons quelques pistes de réflexion, pour que notre cyclisme retrouve ses lettres de noblesse, commençons par structurer nos clubs,mettons en place un programme d'entraînement rigoureux pour une quinzaine de coureurs gpéens après détection de leur état de forme, organisons des compétitions de 180 kms dans les kermesses du dimanche et au moins 5 en montagne avant le tour comme autrefois et si cela s'avère toujours insuffisant, nous en aviserons et le comité prendrait d'autres dispositions. Je suis conscient de l'effort financier à consentir pour gagner la sympathie de nos techniciens qui demeurent des bénévoles. On peut être de bons censeurs de nos jours!!!!!!