Joël Nankin : je vis à l'heure de mon pays
le MERCREDI 16 JANVIER 2013
Joël Nankin (photo) a accordé un entretien à Nouvelles Semaine. Il nous retrace son cheminement artistique, un parcours intimement lié à son engagement dans le groupe Akiyo . " C’est là qu’en tant qu’artiste j’ai trouvé la démarche intéressante quand j’ai eu à faire les costumes et les décors pour le groupe Akiyo [Voir le programmme intégral des défilés d'Akiyo :Carnaval 2013 : programme des déboulés d'Akiyo] Il fallait travailler avec des matériaux de récupération disponibles dans notre environnement proche (vieux tissus, éponges, cornes de bœuf).Je crois que je tiens mon inspiration artistique du carnaval et de la musique".
Le plasticien profite pour régler ses comptes. “Certains s’appuient sur le fait que je fais de la peinture sur tee-shirts pour dénigrer mon travail sur toile. J’aurais été mécanicien et peintre à mes heures perdues, ça n’aurait dérangé personne. Moi je vis à l’heure de mon pays. Je ne suis pas un carriériste en peinture."
Louis Collomb, le tout nouveau président de l’Office Guadeloupéen du Carnaval déclare dans l'hebdomadaire que " Le carnaval coûte cher, très cher, malgré le sponsoring et les subventions. Par exemple, la charge financière des costumes des groupes à caisse claire, est en partie supportée par les adhérents. La richesse des déguisements, leur originalité, conditionnent les prix qui oscillent entre 300 et 1000 euros."
Retrouvez l'intégralité de ces entretiens dans le n°140 de Nouvelles Semaine. Visionnez quelques photos prises lors de notre rencontre avec Joël Nankin sur notre Guide Guadeloupe sur facebook.